Friday, April 26, 2024
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Le Grenier

Ces jeux vidéos qui ont vraiment marqué l’histoire !

3.83KDes vues

Regardez, il y a plusieurs façons de mesurer objectivement les quantités de jeux vendus.

Est-ce que la plupart des ventes sont définitivement les plus populaires ?

Nous ne le pensons pas.

Quand il s’agit de ce qui rend un jeu populaire, il ya quelques choses à rechercher :

1. Reconnaissance du nom. Lorsque vous demandez à quelqu’un qui ne joue pas à des jeux vidéo de nommer trois jeux vidéo, qu’est-ce qu’il vous répond ? Ça, c’est de la popularité.

2. De bons souvenirs. Lorsque vous demandez à vos amis qui jouent à des jeux vidéo, quels sont leurs moments de jeu préférés, lesquels partagent-ils ? C’est la popularité.

Nous avons interrogé un certain nombre de vrais humains, nous avons parcouru l’Internet, et nous avons regardé combien de millions d’exemplaires ont été vendus, et nous avons trouvé une liste définitive de jeux populaires, ou l’assemblage le plus subjectif de déchets biaisés.

Quoi qu’en disent les opposants et les opposants, jetons un coup d’œil à cette liste !

HalfLife et Gordon Freeman

Personnage principal de la série Half-Life, Gordon Freeman est un scientifique du Centre de Black Mesa tout droit sorti de l’imagination de Gabe Newell, nommé ainsi en hommage à Freeman Dyson, un physicien britannique. Gordon Freeman déboule sur les écrans en novembre 1998, avec la sortie sur PC de Half-Life, un jeu de tir à la première personne exposant l’histoire de ce jeune diplômé qui, suite à une expérience de téléportation désastreuse, cherche à fuir le laboratoire désormais peuplé d’étranges créatures.

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Acclamé pour son scénario captivant et son petit côté survival-horror, Half-Life nous plonge tout simplement dans la peau d’un Gordon Freeman mystérieux, un personnage qui devient rapidement un symbole pour bien des joueurs. Pourtant, il faut patienter près de six ans pour retrouver Gordon Freeman sur PC, dans un Half-Life 2, porté par la suite sur Xbox 360 et PS3, surpassant tout ce qui a été vu jusqu’à ce jour en matière d’intelligence artificielle et de physique.

Errant dans des environnements souvent bien plus vastes, Gordon Freeman, parfois accompagné, conduit et dispose de nouvelles armes incroyables, le pistolet anti-gravité en étant la preuve parfaite.

Par la suite, Freeman fait son apparition dans plusieurs suites directes à Half-Life 2, en attendant la sortie d’un probable Half-Life 3.

Rayman

Dans le genre « plateformes » dominé par les grandes stars japonaises de l’époque (Mario et Sonic en tête), il est difficile de croire qu’un personnage d’origine française réussisse à s’imposer ! C’est pourtant l’incroyable tour de force réalisé par Rayman, devenu entre temps la mascotte de la société Ubisoft.

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Né de l’imagination fertile de Michel Ancel, Rayman possède quelques particularités physiques le rendant immédiatement reconnaissable, comme son absence de membres (provenant à la base d’une volonté de simplifier le travail d’animation du personnage) ou d’utiliser ses cheveux comme une pale d’hélicoptère.

Sorti en 1995 sur Jaguar et Saturn, le premier volet des aventures de l’attachant personnage connait un succès public et critique en recevant les prix de « meilleure animation » et « meilleure musique » de la part du magazine américain Electronic Gaming Monthly.

Quatre millions d’exemplaires plus tard, le titre n’a pas à souffrir de la comparaison avec les meilleures productions japonaises de l’époque, prouvant ainsi que les studios français peuvent séduire les joueurs du monde entier. Confirmation avec les deux suites directes du jeu, aussi réussies que le jeu original avec des graphismes et un univers coloré d’excellente qualité.

Depuis, de nouveaux personnages ont été introduits dans l’univers de Rayman, les Lapins Crétins, qui semblent aussi bien partis pour rejoindre leur illustre prédécesseur au panthéon des personnages les plus populaires créés par Ubisoft !

Prince Of Persia

Prince of Persia constitue un autre exemple de jeu qui a réussi à survivre au passage du temps. Sa conception date de 1989, lorsque Jordan Mechner, déjà créateur du très apprécié Karateka, l’un des premiers jeux de combat sur Apple II, décide de se lancer dans un nouveau jeu vidéo.

Passionné d’Orient, il conçoit une adaptation libre du roman des 1001 Nuits, où le héros, un prince de Perse, doit parcourir un labyrinthe truffé de pièges et de gardes dans un temps imparti (60 minutes dans les premières versions du jeu).

Prince of Persia possède plusieurs originalités à l’époque, comme la large palette de mouvements du héros, l’usage d’une barre de vie ou l’absence de score, qui seront reprises comme des idées de référence par la suite. Ce premier volet se vendra à deux millions d’exemplaires et lancera la licence, qui sera adaptée sur un nombre incroyable de supports (Amstrad CPC, Atari ST, PC Engine, Master System, etc.). Notre prince occasionnera aussi plusieurs suites, comme les Sables du temps en 2003 que l’on doit à l’éditeur français Ubisoft.

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Le jeu conserve un soin tout particulier à l’animation du personnage comme pour le premier épisode et fait intervenir son créateur en tant que consultant externe. Un film produit par Walt Disney avec Jake Gyllenhaal dans le rôle principal (Brokeback Moutain, Le jour d’après, etc.) est sorti en 2010 et reprend l’intrigue des sables du temps. Une belle consécration pour une icône apparue il y a plus de vingt ans grâce au travail acharné d’un seul et unique créateur de jeux !

Bomber Man

Bomberman est une icône issue du catalogue de l’éditeur japonais Hudson Soft apparue au milieu des années 80. Sa silhouette, reconnaissable parmi toutes, est celle d’un poseur de bombes muni d’un casque avec des membres blancs et un corps bleu.

Cependant, à la sortie du premier Bomberman en 1983 sur MSX, notre héros n’arborait pas cette apparence puisqu’il s’agissait en fait d’un ennemi issu de Lode Runner (c’est donc sa première réelle apparition dans un jeu vidéo).

Ce n’est qu’en 1985 que l’aspect de Bomberman tel que nous le connaissons aujourd’hui est défi ni lors du portage sur NES. C’est cette adaptation qui a réellement permis de faire connaître le personnage (avec la version PC-Engine quelques années plus tard), en partie grâce à des mécaniques de jeu très simples. Pour gagner, il faut détruire les murs d’un labyrinthe à l’aide de bombes et obtenir des bonus qui permettent d’éliminer ses ennemis.

La maniabilité, le rythme effréné et la possibilité de s’affronter à quatre joueurs ont grandement contribué à sa popularité (dix millions d’exemplaires vendus depuis sa création). Sa simplicité, aussi bien dans le gameplay que dans les graphismes, semble être l’élément moteur de son succès puisque toutes les tentatives de suites, augmentant le nombre de bonus ou passant à la 3D, ont été boudées par le public.

L’absence d’évolution du concept n’empêche aucunement à ce jeu d’être l’un des plus addictif du genre, et à son personnage de connaître une immense popularité.

Donkey Kong

Si Donkey Kong est indiscutablement l’un des personnages phares de Nintendo, le moins que l’on puisse dire, c’est que sa genèse ne le laissait pas pressentir. C’est en 1981 que la société japonaise, désireuse de parvenir à s’implanter sur le marché américain du jeu d’arcade, fait intervenir Shigeru Miyamoto et le charge de convertir leur premier jeu, l’anecdotique Radar Scope, de manière à le rendre plus attrayant.

Miyamoto le modifie de fond en comble pour aboutir à un jeu de plateformes préfigurant la série des Mario. Notons que Miyamoto souhaitait à la base obtenir la licence Popeye, détenue par King Features Syndicate, qui refusa net son exploitation et qui doit s’en mordre encore aujourd’hui les doigts !

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Donkey Kong fut un immense succès, grâce notamment à la nouveauté que représentait la capacité de sauter par-dessus des obstacles mobiles. Le titre connait d’ailleurs un tel triomphe qu’il vaut un procès à Nintendo face à Universal Studios qui détient les droits d’exploitation de la licence King Kong, mais qui tourne néanmoins à l’avantage de la société japonaise.

Reconnaissant le charisme incontestable de son personnage (littéralement « l’âne Kong» pour souligner le caractère borné du grand singe), Nintendo en fait l’une de ses icônes emblématiques, avec des jeux comme Donkey Kong Country sur Super Nintendo (8 millions d’exemplaires vendus).

De nos jours, notre gorille reste intimement lié à l’identité de Nintendo, comme l’indique sa présence dans des jeux bien plus récents tels que Super Smash Bros Brawl sur Wii sorti en 2008 ainsi qu’un reboot magnifique toujours sur Wii intitulé Donkey Kong Country Returns fin 2010.

Pacman

Apparu pour la première fois en 1980 en salles d’arcade, Pac-Man est sans nul doute l’une des icônes les plus emblématiques de l’histoire des jeux vidéo au côté de Mario. Conçu par le créateur japonais Toru Iwatani à partir d’une pizza entamée sur son bureau qui lui inspirera la forme définitive de son personnage, le jeu connaît dès sa sortie un véritable engouement.

Ainsi, ce sont 15 000 bornes du jeu qui seront distribuées par Namco sur le territoire japonais tandis que les américains s’arrachent le jeu pour atteindre le chiffre record de 280 000 exemplaires vendus (pour répondre à la demande, ce sera donc l’éditeur Midway qui s’occupera de la licence sur ce marché).

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Au final, seuls Pong ou Space Invaders ont fait aussi bien. Néanmoins, ils n’arriveront pas à atteindre les recettes réalisées par les innombrables produits dérivés de la licence qui rapporteront plus de 100 millions de dollars à Namco dès 1981.

À l’origine appelé Puck-Man, le jeu a presque immédiatement été renommé Pac-Man aux États-Unis pour éviter que des plaisantins ne grattent une partie du ‘P’ et obtiennent ainsi une nouvelle appellation (Fuck-Man) forcément inadaptée à des lieux fréquentés par des adolescents.

Pac-Man est aussi le premier titre à inclure des cinématiques sous forme de sketches à chaque fin de niveau pour raconter l’histoire du personnage. Une série TV de 42 épisodes est même adaptée au début des années quatre-vingt par Hanna Barbera (Scoubidou, Tom & Jerry, etc.) et diffusée dans l’émission Récré A2 sur Antenne 2 entre 1982 et 1984 (le générique sera interprété par l’animateur français William Leymergie). Un hit indémodable et l’une des premières icônes pop-culture de l’industrie

Tétris

Je parie que vous ne l’avez pas vu venir ! Je plaisante, ça t’est probablement venu à l’esprit quand tu as lu le titre de l’article. Mais écoutez, quand il s’agit des vieilles têtes qui ne jouent pas aux jeux vidéo, vous leur demandez trois titres de jeu, au moins 50% d’entre eux diront Tetris.

Sonic

Sonic est probablement, avec Mario, l’un des personnages les plus populaires de l’industrie du jeu vidéo. C’est justement pour contrecarrer l’omniprésence du plombier moustachu que Sega décide de modifier son icône de l’époque, Alex Kidd, pas assez charismatique au regard du constructeur. Plusieurs croquis sont alors proposés (l’un d’eux deviendra Dr Robotnik, l’éternel ennemi de Sonic) et l’idée d’un hérisson capable de se déplacer à la vitesse du son, d’où son nom, finit par être retenue.

Le groupe de développeurs à l’origine du concept prend alors le nom de « Sonic Team » et définit plusieurs axes permettant de distinguer son personnage. La vitesse devient l’élément moteur du gameplay ; elle permet à la fois de se moquer de l’animation de Mario tout en exhibant la puissance des consoles de Sega, en avance sur son rival de l’époque.

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À sa sortie en 1991, le succès est immédiat. Le jeu impressionne par sa rapidité et Sonic devient rapidement une icône auprès des jeunes adolescents un peu rebelles. Il remplace le jeu Altered Beast initialement vendu avec la console et permet de booster les ventes de la Megadrive. En 2001, Sega abandonne le marché des consoles de salon et se cantonne au développement de jeux. Mario et Sonic se retrouvent dans un même jeu pour la première fois et se mesurent directement, ce qui aurait été impossible dans les années 90. Au total, on estime à plus de 70 millions d’exemplaires le nombre de jeux estampillés Sonic dans le monde et ce chiffre ne cesse d’augmenter chaque année avec la sortie de nouveaux épisodes.

Certaines des entrées de cette liste ont plus de sens pour l’ensemble de la franchise que pour un jeu individuel. Sonique, par exemple, par exemple, s’est probablement élevé à la popularité sur la Genèse de Sega et le matériel de jeu. Pas tant que ça sur la Dreamcast (systèmes de sega RIP). Mais les gens le reconnaissent. Peut-être qu’il a juste un de ces visages.

Les Sims

C’est le seul jeu qui, peu importe le nombre de fois que vous le faites aller dans la piscine et prendre l’échelle, ne mourra pas. Nous ne mentirons pas, nous avons consacré beaucoup d’heures à construire nos propres maisons, à mettre de la vaisselle sale sur le sol, à faire pousser des roses et à mettre le feu à la cuisine.

Ça peut être un jeu amusant. Et il a un attrait sérieux en dehors de votre base de joueurs typiques.

Super Mario Bros

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Qui aurait cru qu’un plombier moustachu puisse un jour devenir l’icône la plus identifiable de toute l’industrie du jeu vidéo ? D’autant plus qu’il est né dans la douleur, son aspect étant dicté par les limitations techniques de l’époque. La première apparition de Mario date de 1981 en arcade dans le jeu Donkey Kong qui aurait dû initialement utiliser le personnage Popeye. Mario est alors charpentier et non plombier, et il s’appelle Jumpman. Il apparaît ensuite dans Mario Bros avec son frère Luigi mais exprime réellement toute ses qualités dans Super Mario Bros sur NES en 1985.

Avec plus de 40 millions d’exemplaires écoulés, Super Mario Bros impose les bases du jeu de plateformes et reste pendant plus de vingt ans le jeu le plus vendu au monde. La série se décline ensuite sur toutes les consoles de Nintendo, et quand elle arrive sur Nintendo 64 en 1996, elle se permet même d’inventer la jouabilité en 3D. Hormis ses aventures bondissantes, Mario fait aussi plus de deux cent apparitions dans une multitude de titres différents : jeu de rôle, tennis, golf, kart, réfl exion, etc. Il est au centre de la franchise vidéoludique la plus prolifique de l’industrie, accumulant pas moins de 210 millions d’unités écoulées.

Sa rivalité avec l’autre grande star du jeu vidéo Sonic, au milieu des années 90, en ont aussi fait une icône malgré lui. Dénué de pouvoirs incroyables ou d’équipement sophistiqué, Mario est un véritable héros du petit peuple. Il prouve que les plus grandes stars ne sont pas forcément des produits mercantiles issus de froides séances de brainstorming. Moustache, casquette, salopette et ventre bedonnant : les vrais secrets du succès !

Vous pensez que Diablo III a déplacé quelques copies, il n’a rien sur le Super Mario Bros ! Un classique intemporel, tout le monde sait qui il est. Maintenant, on pourrait soutenir que les gens ne connaissent les Mario Bros que grâce à ce film à succès en direct qui est sorti en 1993. Si quelqu’un fait cet argument, il se trompe complètement. C’est un film horrible, regardez-le un de ces jours !

Pokémon

Irritant pour certains, à croquer pour d’autres, Pikachu est le porte-drapeau de la colossale franchise Pokémon. Cette dernière démarre sous la forme d’un modeste jeu de rôle sur Game Boy, édité par Nintendo en 1996. Le but : explorer une contrée tout en capturant diverses créatures qu’on utilise par la suite pour combattre. Le principe de collection accroche immédiatement les jeunes joueurs, offrant au jeu un succès phénoménal qui donnera naissance à d’innombrables suites, produits dérivés, dessins animés et cartes à collectionner.

Rien que pour les jeux vidéo, le total des ventes dépassait les 186 millions d’exemplaires en 2008, tous formats confondus. Le Pokémon numéro 25 sur près de 500 existants à ce jour, Pikachu, est une créature de type Electrique. Il tire son nom des onomatopées japonaises « Pika-Pika » (pétillant, scintillant) et « Chû » (le couinement d’une souris).

Extrêmement populaire, il dispose au Japon d’un statut similaire à celui de Mickey Mouse aux États-Unis. Naturellement, son design accrocheur est à la base d’une déferlante colossale de produits en tout genre. En 1999, le magazine américain Time a déclaré Pikachu seconde personnalité de l’année, juste derrière Jeff Bezos, PDG d’Amazon.com ! Plutôt que de disserter sur la validité d’une telle nomination, retenons surtout que – avec un peu de chance, du talent, et une bouille sympathique – n’importe qui peut se hisser parmi les grands de ce monde, même une petite souris électrique !

Il n’y a pas de fête comme une fête Nintendo, car le Japon se lance dans le hattrick. Oui, Pokémon ! Quelle franchise ! Si nous devions choisir la génération, nous dirions Rouge et Bleu (et Jaune si vous voulez être tout compris). Les nouveaux jeux sont géniaux, mais vous ne pouvez pas faire mieux que la première génération.

La légende de Zelda

Après Mario, Link est sans nul doute le personnage le plus important créé par Shigeru Miyamoto. Elfe héroïque à la tunique verte, il est le héros de la série The Legend of Zelda, vendue à plus de 57 millions d’exemplaires dans le monde. Il débute sa carrière en 1986 sur NES, posant les bases et les principes du jeu d’action/ aventure tel qu’on le connaît aujourd’hui.

Au fil des épisodes, la série s’affine, révolutionnant au passage la gestion des caméras 3D avec Ocarina of Time sur Nintendo 64 en 1998. D’ailleurs, ce titre détient toujours le record du jeu le mieux noté de tous les temps. D’une console à l’autre, le design de Link évolue allant jusqu’à créer la controverse en 2002 quand l’épisode GameCube The Wind Waker est dévoilé au salon de l’E3 de Los Angeles. Là où les joueurs attendent un aspect photoréaliste, Nintendo propose un Link mignon et expressif, semblant sortir d’un dessin animé.

Heureusement, la pilule est consommée et le nouveau design régulièrement réutilisé, notamment sur les versions DS. Apparaissant dans d’autres séries, en particulier Super Smash Bros de Nintendo ou SoulCalibur de Namco, Link est parfois confié à d’autres développeurs. Le transfert s’avère bénéfique dans le cas de Capcom qui produit deux Zelda sur Game Boy en 2001 et un épisode sur Game Boy Advance (2004).

Mais on se souvient aussi du désastre qu’ont été les trois titres créés en 1993 par Philips sur sa console « multimédia » CD-i. Un accident de parcours qui n’entame en rien le statut mythique que Link a acquis au cours de sa carrière.

Oooooooooooooooooh !!!!!!! Non, on ne l’a pas fait !!!!!!! Quatre d’affilée ! Quatre d’affilée ! La légende de Zelda. Nous sommes d’avis qu’il n’y avait pas de meilleur jeu à jouer un jour de neige. Ocarina of Time est juste… si bon. Tant de sentiments. De toute façon, si vous vous renseignez, Zelda revient toujours avec des réponses. Populaire.

Metal Gear Solid

Imaginé par Hideo Kojima, Solid Snake a su traverser différentes époques afin de devenir le personnage phare de la franchise Metal Gear, une licence prestigieuse, écoulée à plusieurs millions d’exemplaires à travers le monde, en plus de faire le succès de l’éditeur japonais Konami. Désigné comme le précurseur du genre infiltration, le jeu Metal Gear, lancé sur MSX et NES en 1987, relate le périple d’un personnage jusqu’alors méconnu du grand public, Solid Snake. Le concept, novateur pour l’époque, oblige le joueur à évoluer dans une base ennemie tout en prenant garde à ne jamais se faire repérer, l’objectif étant également d’éliminer l’adversaire par surprise.

Cependant, il faut patienter jusqu’à la sortie de la PlayStation pour découvrir un épisode 3D époustouflant en 1998, dans lequel Solid Snake nage, rampe et se faufile dans les moindres recoins, en plus de disposer d’une large panoplie d’armes. Bien que la franchise poursuit son petit bonhomme de chemin sur PlayStation 2, les modifications restent mineures, Solid Snake étant parfois accompagné ou remplacé par d’autres personnages de la série. C’est finalement avec Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots sur Playstation 3 que le studio Kojima Productions frappe un gros coup en présentant un Solid Snake vieilli, tout en annonçant qu’il s’agit de l’ultime mission du personnage, malgré l’annonce récente de Metal Gear Solid 5 faite par son créateur.

En parallèle, Solid Snake est apparu dans plusieurs projets développés par d’autres éditeurs, dont Little Big Planet et Super Smash Bros Brawl sur Wii. Les thèmes musicaux principaux sont l’oeuvre du compositeur Harry Gregson Williams qui travaille aussi bien pour le cinéma que pour l’industrie du jeu vidéo.

Tomb Raider

C’est en 1996 que Toby Gard soumet au studio britannique Core Design le concept d’une héroïne au caractère fort, inspiré du personnage d’Indiana Jones. Cette même année sort le jeu Tomb Raider sur PlayStation. Jusqu’ici, la majorité des héros de jeux vidéo étaient des hommes, et les héroïnes étaient souvent confinées aux rôles de princesse à délivrer.

À l’inverse, Toby Gard souhaite faire de Lara Croft une héroïne athlétique, intelligente et indépendante sans pour autant être dénuée de charme (la légende prétendant que la poitrine du personnage ait augmentée de 150% en dix ans sans que son concepteur ne s’en soit aperçu !). Le premier Tomb Raider rencontre un succès phénoménal, autant chez les joueurs masculins qui apprécient la plastique de Lara, que chez les joueuses qui peuvent s’identifier à un personnage charismatique.

Le succès de la série ne se démentira pas au fil des ans avec près d’une dizaine de volets sortis sur tous les supports, faisant de cette franchise l’une des plus rentables du secteur (35 millions d’exemplaires vendus). D’ailleurs, Eidos a su profiter de la popularité de son égérie en accordant la licence de sa série à Paramount, qui en a tiré deux blockbusters à la qualité discutable avec Angelina Jolie. En 2006, Lara Croft est même entrée dans le livre Guiness des records tandis qu’on l’aperçoit en couverture des magazines les plus prestigieux au monde. Une erreur souvent commise par le public consiste à penser qu’il s’agit de la première héroïne de jeux vidéo mais Samus de Metroid est sorti bien avant sur NES.

Malgrès tout, Lara reste l’icône qui a fait le plus parler d’elle en dehors des jeux vidéo (films, publicités, etc.). Depuis avril 2009, date de rachat de l’éditeur Eidos par la société Square-Enix, la licence Tomb Raider est sous la bénédiction du groupe japonais. Lara aura bien voyagé depuis sa création au sein du studio britannique Core Design et fera sa nouvelle apparition dans un épisode reboot à la fin d’année 2011 sur Xbox 360, PS3 et PC par le studio Crystal Dynamics.

Grand Theft Auto

Originaire des Balkans, Niko Bellic est un Serbe tout juste âgé de trente ans, mais aussi le personnage phare de l’épisode de la franchise le plus vendu de tous les temps, un véritable succès commercial. Niko Bellic fait sa seule et unique apparition dans Grand Theft Auto IV, le premier, et seul épisode à ce jour, développé pour la Xbox 360 et la PlayStation 3.

En quête du rêve américain et souhaitant fuir un passé mouvementé, Niko Bellic, fraîchement débarqué à Liberty City, se rend rapidement compte que la réalité est bien différente des histoires comptées par son cousin.

Doté d’un sans froid sans pareil et d’une personnalité étonnante, Niko Bellic est rapidement mêlé à des trafics divers, tout en étant l’auteur de nombreux bains de sang. Sans un sou à son arrivée en Amérique, Niko Bellic grimpe bien vite les échelons dans le domaine du crime organisé, multipliant les rencontres et les relations. Pourtant, dans Grand Theft Auto IV: The Lost and Damned, une extension sortie en 2009, Niko Bellic n’obtient qu’une place de second ordre, en intervenant lors de l’assassinat de plusieurs bikers. Même constat quelques mois plus tard dans Grand Theft Auto: The Ballad of Gay Tony ou il est impliqué dans une sombre histoire de diamants. L’arrivée prochaine de Grand Theft Auto V marque également la fin de l’histoire de Niko Bellic, Rockstar n’ayant pas pour habitude d’offrir une seconde chance à ses personnages.

Un succès retentissant ! GTA V a vendu d’énormes quantités d’exemplaires et a fait d’énormes sommes d’argent. GTA est la fameuse franchise. Partout dans le monde, les parents et les défenseurs de la lutte contre la violence dans les jeux vidéo tremblent de peur ou de rage devant le nom de la RGT. Les histoires de la campagne sont intéressantes, la conduite est amusante et toutes les activités parascolaires sont amusantes aussi.

On jouait au sauvetage nautique dans la RGT 4. Quelqu’un prend un bateau dans l’eau et saute, l’autre personne doit prendre l’hélicoptère et s’approcher assez près de l’eau pour que le gars dans l’eau puisse s’agripper à l’hélico. La plupart du temps, l’hélicoptère s’est approché trop près et a coulé. Quand même, quel plaisir !

WoW

Wow, qui aurait cru que World of Warcraft ferait partie de la liste ? C’est un autre jeu qui définit le genre. Quand vous avez 22 minutes de télévision par câble qui vous sont consacrées via South Park, vous savez que vous avez réussi. Des quantités insondables d’heures de jeu, des millions d’abonnés, et jamais assez de butin.

Ce MMORPG s’est vraiment fait un nom, et ce nom est plus que populaire.

Assassin’s creed

En novembre 2007, Ubisoft révèle au grand public une expérience d’un nouveau genre, un Prince of Persia à ciel ouvert du nom de Assassin’s Creed, produit par Jade Raymond. Forcé à utiliser l’animus, une machine à remonter le temps, Desmond Miles reçoit pour mission d’explorer un passé lointain dans la peau de son ancêtre Altaïr.

Banni de l’ordre des Assassins après un cuisant échec, celui-ci tente par tous les moyens de reconquérir son rang en complétant diverses missions se déroulant à travers trois grandes villes de Palestine : Damas, Jérusalem et Acre. Souffrant d’un scénario à la longue répétitif, le titre se démarque pourtant par son monde ouvert, ses villes s’étirant à perte de vue et les prouesses d’Altaïr.

Capable de bondir par-delà les obstacles, Altaïr s’agrippe, se faufile et maîtrise à la perfection l’art de la dissimulation. Remplacé par Ezio Auditore da Firenze dans les deux volets qui suivent, un italien vivant durant la Renaissance, Altaïr fait son grand retour dans Assassin’s Creed: Revelations par le biais des souvenirs de Desmond Miles. Vieillard malade, Altaïr, bien moins agile doit pourtant compléter une poignée de missions périlleuses en faisant obstruction aux visions de sa femme décédée.

Crash Bandicoot

Crash Bandicoot est tout simplement le premier succès planétaire de Naughty Dog, société que l’on connait aujourd’hui principalement pour sa série Uncharted, mais aussi Jak and Daxter. Développé à l’origine afin de devenir la mascotte de Sony, à l’image de Sonic pour Sega ou encore Mario pour Nintendo, Crash Bandicoot a été le fruit de plusieurs longs mois de recherches et de nombreuses divergences.

S’inspirant de guides présentant les mammifères de Tasmanie, Andy Gavin et Jason Rubin ont alors imaginé Willie the Wombat, un personnage disposant de plus d’expressions faciales que n’importe quel autre personnage de jeu vidéo à cette époque. Malgré le désaccord de Universal Interactive Studios, Willie the Wombat est finalement renommé Crash Bandicoot dans le jeu qui porte son nom en 1996. Crash Bandicoot bondit, tournoie et collecte des centaines de pommes dans ce jeu d’aventure en 3D qui devient bien vite l’une des références de la PlayStation, un titre profitant de quêtes secondaires et de niveaux secrets.

Présent en tant que personnage principal dans Crash Bandicoot 2 et Crash Bandicoot 3, deux productions également dédiées à la PlayStation, Crash Bandicoot est également l’un des concurrents de Crash Team Racing, un jeu de course marquant un premier tournant dans la saga. Finalement multiplateformes et confié à divers développeurs, Crash Bandicoot, tout comme la série, perd de sa saveur malgré une première apparition en haute définition sur Xbox 360.