Thursday, April 18, 2024
soutien@museedujeuvideo.com
Santé du Gamer

Le lien entre l’addiction aux jeux vidéos et TDHA

1.93KDes vues

Internet, les jeux vidéo, Facebook, Twitter, les smartphones, les textos, les messages instantanés, ce ne sont là que quelques-unes des façons de “rester branchés”, de s’amuser et de communiquer socialement avec les autres (parce que sortir et se réunir, c’et devenu un peu trop has been).

Aucune de ces technologies n’est intrinsèquement négative, mais pour certaines personnes (en particulier celles atteintes du TDAH) ces cyberactivités peuvent facilement se prêter à la contrainte.

Le lien entre le TDAH et l’utilisation excessive d’ordinateurs ou de jeux vidéo

Les personnes atteintes du TDAH (trouble de déficit de l’attention et hyperactivité) sont plus sujettes à tous les types de dépendance et sont donc particulièrement vulnérables aux cyberdépendances qui impliquent les ordinateurs, les jeux vidéo et Internet.

Notez que les cyberdépendances sont bien réelles avec plus de 800 000 cas en France

Les offres du “cyberworld” fournissent des stimuli engageants qui changent constamment, donnant aux personnes atteintes du TDAH un médium qui semble en harmonie avec leur cerveau.

De plus, l’anxiété sociale qui est parfois associée au TDAH peut être un facteur important. Une frénésie du jeu vidéo est souvent précédée de périodes d’anxiété intense.

Pour ceux qui ont de l’anxiété sociale, les jeux vidéo et Internet offrent une interface “sécuritaire” pour interagir avec les gens, mais qui semble limiter le progrès des aptitudes sociales plutôt que de l’améliorer.

Xbox

Quels sont les signes de dépendance ?

Voici une liste de signes avant-coureurs possibles :

  • mensonge sur le comportement cybernétique
  • changements ou perturbations du sommeil
  • isolement de la famille et des amis
  • perte d’intérêt pour d’autres passe-temps et activités récréatives
  • mauvais résultats à l’école (ou au travail)
  • fréquence de jeu (ou de cyber activité) de deux heures par jour, plus de quatre jours par semaine
  • symptômes de maux de dos, syndrome du canal carpien, raideur de la nuque, douleurs nerveuses, fatigue oculaire…
  • incapacité de voir les conséquences négatives de la cyberactivité
  • repas consommés devant l’ordinateur
  • sautes d’humeur
  • symptômes tels que des maux de tête,  des malaises, des étourdissements, etc après avoir joué

Comment obtenir de l’aide ?

Tout d’abord, comme pour toute dépendance : vous devez admettre que vous avez un problème.

Une fois que vous avez franchi cette étape cruciale, vous devez trouver un allié ou une personne de soutien qui peut vous aider à déterminer quelles ressources pourraient être nécessaires pour affronter votre problème avec succès.

Cherchez un thérapeute local qui connaît bien les cyberdépendances.

Souvent, lorsque les gens passent trop de temps sur l’ordinateur, Internet ou les jeux vidéo, ce n’est là que la face immergée de l’iceberg. D’autres questions pourraient très bien être en jeu. Une aide professionnelle peut être nécessaire.

Un enfant joue à un jeu vidéo sur une console de jeu GameCube de Nintendo

Deuxièmement, vous devez ensuite parvenir à déterminer les motivations de votre enfant :

  • l’aventure
  • l’envie d’évasion
  • l’excitation
  • le repli sur soi
  • l’accomplissement
  • le soulagement
  • l’anxiété
  • etc.

Ensuite, vous devez trouver des moyens d’amener votre enfant à répondre à ce besoin dans le monde réel.

Si votre enfant a besoin d’intensité ou d’excitation, il est peut-être temps de s’intéresser au paintball ou autres sports intenses.

Si le jeu de rôle semble être le facteur de motivation, faites participer votre enfant à des cours de théâtre, d’art dramatique, d’humour ou à un camp d’été de théâtre.

Les motivations de votre enfant sont la clé de l’intervention.

De plus, essayez de participer aux activités cybernétiques de votre enfant lorsqu’il est jeune afin d’être à l’écoute de cette partie de sa vie.

Rappelez-vous qu’il peut être très difficile de trouver des “carottes” motivationnelles pour un TDAH, alors si les cyberactivités ont un potentiel motivationnel, vous voudrez peut-être les utiliser.